Graines BEYERS
Champion Canary Club

 
Les canaris couleurs
au mondial d'Alicante
 
Le Champion Canary Club avait dépêché certains de ses membres pour visiter ce mondial dictaphone en main afin de noter au fur et à mesure les commentaires sur les différentes séries de canaris. Ce travail n’est pas facile quand on sait que le temps est compté et qu’il y a plusieurs milliers d’oiseaux à voir. Que Stéphane Vansteelant et Didier Biau soient particulièrement remerciés. Ce mondial a regroupé plus de 15000 oiseaux dont 6000 canaris couleurs avec évidemment une très forte prépondérance d’espagnols. Il est à regretter que les carences de l’organisation ont apporté une note très négative sur cette exposition car il y avait en revanche un bon niveau de qualité dans les oiseaux exposés.

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Résultats français en canaris couleurs 
Commentaires  sur les lipochromes 
Commentaires sur les classiques 
Commentaires sur les pastels 
Commentaires sur les opales 
Commentaires sur les satinés 
Commentaires sur les topazes 
Commentaires sur les eumos

LES RESULTATS FRANCAIS
Grâce à une forte mobilisation de nos éleveurs, 400 oiseaux français de plus que l’an dernier et grâce aussi à l’absence de la compétition des éleveurs italiens, les résultats français pour ce crû 2000 sont excellents. Dans le domaine des canaris couleurs les résultats sont un peu au dessus de ceux de Pescara et surtout nous notons avec satisfaction les 19 médailles obtenus par les membres du Champion Canary Club.
Voici les résultats des éleveurs français de canaris couleurs :
Michel Darrigues (4 médailles) : 3 médailles d’or en individuel eumo rouge mosaïque , en individuel topaze blanc et en.stam eumo rouge mosaïque, 1 médaille d’argent en individuel topaze rouge mosaïque
Didier Biau (4 médailles) : 2 médailles d’or en individuel et stam opale jaune mosaïque, 1 médaille d’argent en classique jaune mosaïque et1 médaille de bronze en individuel opale jaune mosaïque.
Jean-Paul Glémet (6 médailles) :1 médaille d’or en stam satiné rouge mosaïque, 1 médaille d’argent en individuel eumo jaune mosaïque, 4 médailles de bronze en stam opale rouge mosaïque, individuel eumo rouge mosaïque, stam topaze rouge mosaïque, stam eumo roge mosaïque.
Daniel Hurtrel (2 médailles) : 1 médaille d’or en stam phaéo jaune, 1 médaille de bronze en stam phaéo rouge
René Guillot (3 médailles) :2 médailles d’or en individuel et stam topaze jaune mosaïque,.1 médaille de bronze en stam topaze jaune mosaïque
Charles Repellini (3 médailles) : 2 médailles d’or en eumo blanc individuel et en stam eumo jaune, 1 médaille d’argent en stam eumo rouge.
Eric Descamps (3 médailles) : 1 médaille d’or en individuel lipo jaune mosaïque, 2 médailles d’argent en individuel et stam lipo jaune
Bernard Desaegher (3 médailles) : 2 médailles d’or en stam pastel rouge et individuel eumo jaune mosaïque, 1 médaille de bronze en individuel eumo jaune mosaïque
Pierre Vantours (2 médailles) : 1 médaille d’argent en stam phaéo jaune mosaïque, 1 médaille de bronze en individuel opale jaune.
Marcel Delrue (1 médaille) : 1 médaille d’or en individuel phaéo rouge
Paul Godet (1 médaille) : 1 médaille d’or en individuel phaéo jaune mosaïque
Antoine Villanueva (1 médaille) : 1 médaille d’or en stam eumo jaune mosaïque
Denis Truchi (1 médaille) : 1 médaille d’argent en individuel opale jaune mosaïque
Gilbert Attané (1 médaille) : 1 médaille d’argent en stam pastel rouge mosaïque
Bernard Alberdi (1 médaille) :1 médaille d’argent en individuel pastel rouge mosaïque
André Duclos (1 médaille) : 1 médaille d’argent en opale blanc individuel
Michel Aurite (1 médaille) : 1 médaille d’argent en stam opale rouge mosaïque
Aldo Cosenza (1 médaille) : 1 médaille d’argent en individuel opale rouge mosaïque
Roger Lagarde (1 médaille) : 1 médaille de bronze en individuel phaéo jaune mosaïque
Candido Barreiros (1 médaille) : 1 médaille de bronze en individuel phaéo rouge mosaïque


NOS COMMENTAIRES SUR LES CANARIS COULEURS
Nos commentaires ont été faits avec la lumière de la salle (mélange de lumière naturelle et de lumière artificielle).. C’est donc une appréciation subjective et partielle sur les oiseaux. Une remarque générale à ne pas négliger : quand nous décrivons ou critiquons un oiseau c’est pour en préciser les détails mais il est évident que dans la presque totalité des cas il s’agit de sujets de grande qualité qui feraient le bonheur de bien des éleveurs.
LES LIPOCHROMES (Stéphane Vansteelant)
Lipo blanc : A signaler qu’on voyait vraiment les deux types d’oiseaux, ceux qui ont été lavés et ceux qui ne l’ont pas été (lavage + rinçage). De plus la salle étant poussiéreuse beaucoup d’oiseaux sont maintenant plus gris que blancs. En stam, les champions (Michel Veya) sont des oiseaux très blancs avec une forme assez élancée, un bon plumage serré dans les flancs sauf sur un sujet. C’est un très bon stam nettement au dessus du lot. Les seconds sont des sujets intensifs, très élancés mais moins blancs que les champions. La tête est assez fine. Les suivants sont de grands oiseaux au plumage bien serré. A noter dans cette série des blancs une grande disparité : il y avait beaucoup de sujets à plumage serré (intensif) par opposition à des oiseaux lourds à tête ronde. En individuel, le titre va à un oiseau rond, lourd dans les flancs. Le second est plus élancé et au plumage plus serré dans les flancs. Le troisième a un plumage beaucoup plus serré. Il y a une nette différence de couleur entre ce sujet qui semble ne pas avoir subi de lavage et les deux premiers.
Lipo jaune : En stam, la remarque générale est qu’il y a peu de stams bien homogènes et qu’il y a beaucoup d’ivoires exposés (en intensif et même en schimmel). Les champions ont un lipo très citron et soutenu, un sujet est un peu doré à la tête mais c’est un bon stam. Les seconds aussi sont bien citrons, le plumage est plus long aux flancs. Les suivants sont des sujets élancés mais un oiseau est trop petit. En individuel, le champion (Michel Veya)est un superoiseau très citrin et avec une très bonne forme et plume. Le second est un peu doré et plus longiligne que le premier. Le troisième a la plume plus lache dans les flancs mais une très bonne tonalité citrin. La nuque est marquée et il y a une légère bosse dans le dos.
Lipo rouge : A signaler qu’il y avait plus d’intensifs que de schimmels et pratiquement pas d’ivoires. Toutefois le niveau de qualité de cette série était très bon. En stam, les champions sont des intensifs : de grands oiseaux avec une bonne plume. Un sujet est plus petit mais avec une couleur très lumineuse. Les seconds sont aussi des intensifs, avec une couleur moins profonde que les 1er et 3ème mais avec une très bonne harmonie de couleur entre les 4 oiseaux. Par contre manque d’harmonie dans la forme. En individuel, le titre va aussi à un intensif de très grande taille, à la plume longue mais bien collée et avec une très bonne couleur. Le second est un ivoire schimmel, avec une bonne répartition du givre mais c’est un oiseau fin et très longiligne. Le troisième est un intensif avec la plume longue dans les flancs mais avec une belle prestance et une très bonne couleur.
Lipo jaune mosaïque : A signaler qu’il y avait beaucoup de femelles et peu de mâles en compétition. En stam les championnes sont des oiseaux bien ronds, un peu lourds et au lipo pas assez foncé. Les secondes (Eric Descamps)sont bien blanches et très lumineuses avec de bons points d’élection mais avec un gabarit un peu plus petit avec des lignes oculaires un peu longues. Les troisièmes sont plus dans le style des championnes mais un peu moins bonnes en mosaïque. A noter dans un stam de notre ami Veya une femelle d’excellent qualité. En individuel les deux premières (Eric Descamps) sont différentes : la championne a beaucoup de plume alors que la suivante est plus serrée avec des points d’élection très soutenus et des rémiges très blanches. Le troisième a aussi beaucoup de plume et un lipochrome moins soutenu que les précédentes.
Lipo rouge mosaïque : A l’inverse des fond jaune, ici on trouve pratiquement que des mâles en compétition. A noter que si en stam les femelles tirent leur épingle du jeu, en individuels seuls des mâles sont primés alors qu’il y avait des femelles d’excellent qualité à plumage très serré et aux points d’élection très vifs. Les mâles sont souvent à plumage épais ce qui n’est pas forcément une qualité intéressante.. En stam, les championnes sont très blanches (influence d’une bonne technique de lavage) mais il y avait des reflets rosés aux joues et aux flancs. Les points d’élection sont un peu débordants mais les rémiges sont très blanches. En second on trouve de bons mâles avec des rémiges très blanches mais il y a un manque d’homogénéité dans ce stam. Les femelles troisièmes (Michel Veya) sont plus fines que les championnes, ont un plumage très serré et des points d’élection très soutenus. Manque toutefois de lipo en poitrine. En individuel, le mâle champion a un masque très rond et beau mais beaucoup de rose dans le manteau. Cet oiseau a une belle prestance. Le second a aussi un très grand masque mais c’est un gros oiseau au plumage épais. Le troisième est différent : une structure plus faible mais un masque bien fermé et des points d’élection bien délimités avec des rémiges très blanches.
LIPOCHROMES A YEUX ROUGES (Stéphane Vansteelant)
Les commentaires sront plus succints. A noter en albino le stam deuxième avec des sujets à plumage très serré. En lutino, la qualité est inférieure aux yeux noirs : le stam second est en schimmel ivoire. A noter l’individuels second un très bel ivoire intensif. En rubino mosaïque j’ai remarqué de très belles femelles avec des rémiges très blanches, un manteau très blanc et une bonne forme.
 


MELANINES CLASSIQUES (Didier Biau)
Classique blanc : En stam, les champions sont des noirs avec une striation bien longitudinale et très peu de phaéo. Ce sont des sujets bien élégants, de bons oiseaux avec une bonne oxydation des pattes. Le stam deuxième (pas trouvé dans les rangées). En troisième des agates avec un manque de dessin de tête typique (frontal, zone sourcillière), des oiseaux avec une bonne noirceur des stries et une forte réduction du brun. En individuel, le champion est un agate avec les mêmes remarques concernant le dessin de tête, les stries du dos sont un peu trop larges. En second une femelle brune très enrobée et avec quasiment pas de striation. C’est surprenant avec le nouveau standard international. En troisième encore un agate avec peu de frontal mais le dessin est bon. Le plumage est bien serré. A noter je le répète sur tous ces agates le manque de typicité du dessin de tête, on a des oiseaux bien noirs mais.....
Classique jaune : En stam, les champions sont des noirs intensifs avec une striation large et bien continue. Mais cette mélanisation donne moins de cagoule noire sur la tête que chez les oiseaux à strie plus fine et aussi entre les pattes cela fait moins vert. Les seconds sont des agates intensifs avec un dessin bien fin mais le front n’est pas éclairci (toujours ce manque de typicité). Bon lipochrome. Les troisièmes sont aussi des noirs avec un dessin assez large et continu mais manque de cagoule et frontal éclairé et il reste un peu de brun. En individuel,, l’agate champion a une bonne typicité avec un dessin de tête bon. Les stries sont bien marquées, c’est un bon oiseau. Le second est un isabelle intensif avec un bon dessin : stries courtes et alignées. Les rémiges sont bien beiges et il y a un léger dessin de tête visible. Le troisième est un noir intensif avec une bonne cagoule, un peu de bavette dépigmentée sous le bec mais le bas-ventre est bien vert. Les stries sont assez bonnes, d’une largeur moyenne : c’est un bon sujet.
Classique rouge : En stam, les champions sont des isabelles schimmels avec un bon type mélanique et une bonne structure. Ce sont de beaux oiseaux. Les seconds sont des noirs intensifs avec une très bonne structure. La cagoule est bien visible mais les stries sont plus fines et trop courtes pour le standard demandé maintenant mais ce sont des oiseaux très noirs. Les troisièmes sont des bruns intensifs, les stries pourraient être un peu plus larges et longues mais il y a un très bon lipo et une très bonne tonalité des stries, la mélanine arrive bien au ras du bec. Ce sont de bons oiseaux. En individuel, le champion est un isabelle intensif avec un bon lipochrome, des stries assez fines et une bonne structure. C’est un bel oiseau même si les rémiges sont un peu trop grises. Le second est un agate intensif avec des moustaches bien marquées, le dessin est assez fin mais les stries partent au ras du bec ce qui n’est pas normal chez un agate. Le troisième est un noir intensif avec les stries larges et continues mais début de disparition de la cagoule noire et entre les pattes le rouge s’éclaircit ce qui est la preuve d’un manque de mélanisation.
Classique jaune mosaïque : En stam, les champions sont des mâles bruns avec une striation très présente et assez large. Ce sont de très bons oiseaux au plumage serré et avec une excellente tonalité brune des stries. Les seconds sont des mâles agates avec des têtes pincées et de la strie trop larges et un manque d’harmonie dans le stam. En troisième, des femelles agates avec une très forte striation et un dessin manquant de netteté. En individuel, le champion est un noir avec très bonnes structure et catégorie mosaïque. Le dessin mélanique est un peu trop interrompu mais la réduction du brun est très bonne. Le second est une femelle agate (Didier Biau) avec une très bonne absence de brun et une bonne striation en poitrine. La strie est un peu trop large. Le femelle agate troisième est dans le même style. A noter que presque tous ces agates exposés avaient une striation trop large.
 
 
Classique rouge mosaïque : En stam, les champions sont des mâles noirs avec des stries très très larges (interstrie quasiment invisible) et du brun visible dans les rémiges. La catégorie mosaïque est bonne. En second, des mâles agates avec un dessin assez large, deux sujets ont une très bonne réduction du brun. Le problème c’est la largeur du dessin. En troisième des mâles bruns avec des stries bien larges, bien longues et alignées. Des oiseaux bien dans le standard. En individuel, la championne est une femelle noire qui est très noire avec des stries bien larges mais bien détachées et même bien visibles en poitrine. La catégorie mosaïque est bonne : c’est un bon oiseau même si le plumage est à la limite. En second un mâle brun avec une tonalité très brune et des stries très larges. C’est un très bon oiseau aussi. En troisième une femelle agate très pigmentée (striée jusqu’entre les pattes). Le dessin est bien court mais les stries sont en désordre et il y a des petites écailles de dépigmentation. Attention à la structure de plume.

 


PASTELS (Stéphane Vansteelant)
Pastel blanc : En stam, le titre va à des ailes grises avec un très bon gris et un très bon dessin mais deux sujets manquent de lunules sur la tête. Ce sont des oiseaux assez lourds. Les secondes sont des brunes avec une mélanine bien étalée. Ce sont des sujets de grande taille. Les troisièmes sont aussi des ailes grises avec une très bonne oxydation. Les lunules sont un peu plus floues. En individuel, le champion est un agate avec des stries très grises et très fines. En deuxième un ailes grises avec de superbes lunules sur le dos. A noter un léger voile de phaéo. En troisième un isabelle avec peu de qualité.
Pastel jaune : En stam, les premiers sont des ailes grises schimmels avec une mélanine très foncée. Ce sont des oiseaux ronds et avec une très bonne réduction de la phaéo. Les seconds sont des ailes grises intensifs de petite structure mais très oxydés. Toutefois peu de lunules dans le dos. Les troisièmes sont des femelles brunes ivoires, ce sont de bons oiseaux mais l’enrobage n’est pas toujours complet et le lipo est un peu discret. En individuel, le champion est un agate jaune ivoire intensif : très bel oiseau avec un dessin fin et très bien réparti dans la typicité des agates. En second un mâle brun intensif et en troisième un ailes grises avec peu de lunules nettes mais une très bonne oxydation des pattes.
Pastel rouge : En stam, les champions sont des ailes grises intensifs avec un dessin bien apparent dans le dos et une belle barre grise dans les ailes. Les seconds sont aussi des ailes grises intensifs avec une très bonne oxydation mais peu de dessin. Problème de ces oiseaux : pas assez de noir en bout de rémiges. Les troisièmes sont des ailes grises schimmel avec un dessin plutôt formé de barrres que de lunules. En individuel, le champion est un ailes grises ivoire intensif avec plutôt des stries que des lunules, la barre alaire est peu visible. Le second est un brun schimmel : bel oiseau, belle prestance et poitrail très intense. Troisième un brun ivoire schimmel, un oiseau tout enrobé avec un lipo peu visible.
Pastel jaune mosaïque : En stam, les champions sont des mâles agates avec des mélanines très grises, fines et alignées. De bons oiseaux. Les seconds sont aussi des agates : des oiseaux très noirs, stries plus larges et floues mais un bon contraste. En troisième des ailes grises avec un bon dessin des lunules et une belle barre dans l’aile. Bonne oxydation globale. Deux sujets ont de belles lunules jusque sur la tête. En individuel, le mâle agate champion est un sujet très noir et avec des flancs très bien striés. Le lipo est un peu doré. Deuxième un mâle brun manquant de brun dans le dos et moyen en mosaïque. Le troisième est absent tout comme le mâle brun pastel quatrième de notre ami Peuquet porté lui aussi disparu.
Pastel rouge mosaïque : En stam, à noter qu’il y avait beaucoup d’agates et évidemment de deux sortes : des très noirs et des beaucoup plus gris et lumineux. Les champions sont des mâles bruns (Bernard Desaegher) : de très bons oiseaux : mélanine soutenue et bien étalée dans le dos, belle structure et super mosaïque. En second des femelles ailes grises (Gilbert Attané) avec une bonne structure et de belles lunules sur le dos et la tête. Très forte réduction de la phaéo : de bons oiseaux. En troisième, des femelles agates : des oiseaux avec de la mélanine très grise (bonne qualité), un dessin un peu trop large mais une belle striation dans les flancs. A noter qu’il y avait aussi de très bons stams d’ailes grises. En individuel, champion un mâle agate avec une très bonne catégorie (masque, poitrine). C’est un petit sujet mais avec des mélanines fines et grises : bel oiseau. La deuxième est une femelle agate (Bernard Alberdi) avec une mélanine très fine et très grise avec en plus une très bonne catégorie mosaïque. Très bon oiseau aussi. En troisième, un mâle brun avec un grand masque bien rond. Toutefois un collier trop gris et du lipo visible dans le dos.

 


OPALES (Stéphane Vansteelant)
Opale blanc : Très peu de noirs, une majorité d’agates et quelques bruns. A noter dans les agates, toujours deux types de mélanines : des très bleus mais à stries larges et des plus gris à stries bien fines. En stam les champions sont des agates très bleus mais avec des stries larges (en bâtons). Les seconds sont des bruns : un stam très harmonieux et avec une bonne striation. En troisième des agates assez semblables aux champions. Ces stams d’agates avaient une bonne striation des flancs. En individuel, le champion est un agate au dessin fin, un oiseau très lumineux avec un fond très blanc. Le second est un  brun (André Duclos) de petite taille mais avec un plumage très serré et un excellent dessin dans le dos. C’est un très bon oiseau. Le troisième est un agate avec la strie un peu plus large que le champion.
Opale jaune : En stam, les champions sont des agates ivoire schimmel avec de la mélanine très peu visible, floue et manquant de bleuté. Les seconds sont des agates ivoires intensifs assez filiformes et petits mais avec une striation très fine mais bien sur la tête et le dos. Les flancs sont un peu légers mais bonne luminosité chez ces oiseaux. Les troisièmes sont des agates jaunes intensifs bien citrons mais il y a un manque d ‘homogénéité dans ce stam (en lipo mais aussi en mélanine avec des sujets trop noirs dans le plumage et même marqués aux ongles). En individuel, le champion est un agate intensif avec une belle prestance. Le dessin est un peu diffus et manque de bleuté mais il y a un bon dessin des flancs. L’agate second a le lipo jaune très clair, peu de mélanine et le dessin de tête absent. Le troisième est un agate ivoire intensif (Pierre Vantours) un peu lourd en plume mais avec un très bon dessin de tête. Cet oiseau me semble meilleur que les deux précédents mais il a le bec un peu flambé ce qui lui coûte le titre.
Opale rouge : En stam, rien de bon. Aucun prix attribué. En individuel, le champion est un agate intensif : un oiseau très élégant mais manquant un peu de luminosité et le dessin est trop discret. Le second est aussi un agate : petit oiseau au dessin peu marqué. Le troisième est un noir intensif : c’est un très petit oiseau mais avec un très bon plumage très serré et une très bonne oxydation des pattes.
Opale jaune mosaïque : Là par contre c’est une très grosse série avec beaucoup d’oiseaux de qualité aussi bien en agate qu’en brun et même en noirs. En stam, le titre va à des femelles brunes (Didier Biau) avec un dessin bien marqué et une bonne catégorie mosaïque. Un stam très harmonieux formé de sujets de grande qualité. Les seconds sont des mâles bruns avec une mélanine plutôt bleutée et un dessin pas assez net. Ces oiseaux sont de très belle taille et très élégants. La catégorie mosaïque n’est pas parfaite sur deux sujets. En troisième des femelles brunes : des oiseaux clairs et avec un dessin pas assez présent, bonne catégorie mosaïque. Ce sont de petits oiseaux au plumage très serré. A noter qu’en stam il n’y a eu que des bruns de primés. En individuel, la championne est une brune (Didier Biau) : un excellent sujet avec des mélanines bien marquées sur le dos. En second, une femelle noire (Denis Truchi) : un sujet de bonne taille et avec un très bon dessin strié notamment en poitrine. En troisième, encore une noire française (Didier Biau) de qualité : bonne oxydation en bec et pattes, dessin aligné, absence de phaéo.
Opale rouge mosaïque : Cette année il n’y avait presque des agates en compétition, quasiment pas de noirs et le niveau des bruns (que des mâles, absence des femelles) est assez faible. En stam, les champions sont des femelles agates avec des mélanines bien alignées et bien grises. Belle prestance. En second, encore des femelles agates (Michel Aurite) : de grands sujets, de belle prestance mais avec une striation large et il y a un léger voile de phaéo. Pour le reste, ces oiseaux sont très bons. En troisième, des mâles agates (Jean-Paul Glémet) avec des stries bleutées et fines et des masques bien rouges. Toutefois manque global d’harmonie entre ces oiseaux. En individuel, le champion est un mâle agate : un petit oiseau avec un petit masque mais avec des mélanines très fines et bleues. En deuxième une femelle agate (Aldo Cosenza) avec un bon contraste, la mélanine est un peu diffuse. Ce sujet a un très bon lipochrome et très bonne catégorie. En troisième un mâle brun avec un très bon masque. Un bon patron mosaïque malgré une aile colorée. La mélanine est plutôt du type bleuté mais c’est globalement un bon oiseau. Remarquée aussi la femelle agate classée quatrième (Jean-Paul Glémet) qui avait une très grande luminosité avec une striation fine très nette et présente même sur la tête : le bout du bec flammé l’a sans doute privée du titre.

 


SATINES (Didier Biau)
Satiné blanc : En stam, les vainqueurs sont des oiseaux remarquables avec une très bonne blancheur et des stries fines et quand même un dessin de tête bien net. C’était vraiment excellent et cela n’a rien à voir avec la mélanine des sujets primés en individuel. Les seconds sont des oiseaux élégants avec un dessin fin juste un peu plus dur que sur les champions. Ce sont aussi de bons oiseaux. Les troisièmes ont les stries plus larges et un manque de blancheur. En individuel, le champion est un oiseau lourd avec le dessin long et large. Surprenant pour un satiné champion. Le second a un dessin très dur et large mais un joli dessin de tête. Le troisième a l’interstrie très blanche et le dessin moins large. C’est un bon oiseau.
Satiné jaune : Le niveau est bon, nettement supérieur aux satinés jaunes de l’an dernier à Pescara. Beaucoup de sujets avec un bon dessin de tête, des stries fines et en plus avec une bonne structure. En stam, les champions sont des ivoires : de bons sujets à stries fines. C’est un bon stam même si un sujet manque de dessin de tête. Les seconds sont aussi des ivoires avec un dessin assez fin et bien net. Ces oiseaux sont moins élégants que les champions et le plumage est un peu plus long. Les troisièmes ont un dessin très très fin mais la plume semble longue. En individuel, le champion est un ivoire à stries fines, belle structure et bon plumage. Le second a aussi un bon lipo et des stries très fines mais avec un dessin de tête très visible. Le troisième est aussi un sujet de qualité avec une striation toutefois un peu plus large.
Satiné rouge : En stam, pas de champion. Les deuxièmes sont des schimmels avec un dessin flou et trop de schimmel sur les oiseaux. Il semble y avoir des mâles et des femelles. Ce n’est pas du super. Les troisièmes ont un dessin flou aussi. Le niveau est encore moins bon. En individuel, le champion est un ivoire schimmel avec la strie trop large et un peu de collier. Le second est un ivoire intensif avec un dessin pas assez net notamment à la tête. Le troisième est un ivoire schimmel avec le dessin bien net et un bon plumage.
Satiné jaune mosaïque : En stam , les championnes sont un peu disparates mais il y a deux sujets avec une très bonne finesse de stries et un bon dessin de tête, ensuite un sujet a le dessin plus flou et l’autre est moins bonne. Les secondes ont une bonne élégance et une bonne tenue du plumage mais le dessin mélanique manque de netteté. Les troisièmes ont le dessin un peu dur mais une bonne netteté du dessin de tête. Ce stam manque d’homogénéité et la structure est plus légère que sur les deux stams précédents. En individuel, la championne est un bon oiseau : tout est bon sauf la striation qui pourrait être plus fine. La seconde a la strien encore plus large et le dessin de tête pas très net. La troisième a le dessin trop large et trop dur. Le reste est bon.
Satiné rouge mosaïque : En stam, le titre va à des mâles (Jean-Paul Glémet) : de bons oiseaux, des stries assez fines et une bonne catégorie mosaïque surtout sur un sujet avec un masque très soutenu. Ensuite viennent des femelles manquant d’harmonie. Il y a toutefois dans ce stam une excellente femelle, les autres ont le dessin plus large. En troisième encore des femelles de qualité : bonne harmonie et bonne blancheur, toutefois un sujet avait quasiment toute la queue en repousse. En individuel, la championne est d’un bon niveau avec un bon dessin de tête et une striation assez fine. La seconde a des stries plus larges, un manque de netteté et le mosaïque déborde un peu. La troisième est très blanche dans l’interstrie, a un bon dessin de tête et des stries fines. C’est un très bon oiseau.
 

 


TOPAZES (Stéphane Vansteelant)
Topaze blanc : Tous les sujets sont des agates. En stam, les champions sont des dominants : mélanines fines et bien alignées, un léger voile brun et de bonne taille. Les seconds sont des récessifs de bonne qualité : bon contraste, front bien éclairci. Il y avait dans ce stam un sujet d’excellente qualité. Les troisièmes ont une forme plus fautive (pointus) mais ils sont très noirs. Le dessin est encore un peu flou. Ce sont aussi de bons oiseaux. En individuel, le champion de Michel Darrigues est un dominant : un petit oiseau mais avec des stries fines très noires ressortant bien sur le fond blanc. Le second est un récessif : un oiseau plus grand mais avec un léger voile de phaéo. Le troisième est un sujet très marqué mais présentant encore un peu de phaéo.
Topaze jaune : Pas de stam. En individuel, les sujets primés sont officiellement des schimmels mais au vu de ces oiseaux il s’agit plutôt de mâles mosaïques avec de stries larges. Sans doute des oiseaux de travail obtenus par des croisements entre fond blanc et mosaïques.
Topaze rouge : En stam, les champions sont des ivoires intensifs avec de la mélanine plutôt beige foncée que noire. Les seconds sont des rouges intensifs avec des stries très fines mais ce sont de petits oiseaux. En individuel, le champion est un ivoire intensif avec de la mélanine typique et un dessin assez noir. Il y a un léger voile de givrage. Le second est un ivoire schimmel avec un dessin presque invisible.
Topaze jaune mosaïque : Il y avait un très bon niveau global dans cette série qui est en plein développement. En stam, les championnes (René Guillot) ont une mélanine très noire mais un dessin trop flou et diffus. Bonne striation des flancs. Les femelles secondes ont une structure bien ronde, une absence de phaéo : des oiseaux très intéressants. Les mâles troisièmes (René Guillot) sont des oiseaux de fort gabarit, les stries sont larges et diffuses mais bien noires. Ces oiseaux ont une très bonne catégorie mosaïque et un lipo bien citrin. En individuel, la championne (René Guillot) a des mélanines bien visibles et une bonne catégorie. Bon oiseau. La femelle deuxième est plus lourde en plume, les mélanines sont plus fines. Sujet de belle taille mais qui a un léger voile de phaéo. La troisième a un bon plumage serré mais trop de phaéo.
Topaze rouge mosaïque : En stam, les championnes sont de petits oiseaux mais avec une très bonne mélanine. Il y avait un sujet de très haut niveau dans ce stam. Le dessin est très noir, l’interstrie est encore un peu patinée. Les secondes ont une taille supérieure, une bonne mélanine bien foncée mais des incrustations trop visibles dans les rémiges. Les femelles troisièmes (Jean-Paul Glémet) ont des mélanines plus larges et d’un noir pas assez soutenu. A noter que les stams de mâles exposés sont d’une qualité nettement inférieure aux femelles. En individuel, la championne a des mélanines bien alignées, un peu de phaéo mais malgré cela un très bon contraste. C’est un oiseau bien rond et avec une bonne catégorie. En second on trouve pour la première fois dans un mondial un noir. Ce sujet français (Michel Darrigues) est un excellent oiseau : striation très sombre, assez large et parfaitement longue. Interstrie sans phaéo et en plus bonne catégorie mosaïque. Un sujet tellement beau que quelqu’un l’a fait disparaître au moment du décagement. La femelle agate troisième est très noire mais a peu de contraste. Les mélanines sont fines mais mal alignées, le lipo pas assez soutenu. A noter qu’en individuel il y avait beaucoup de très bons sujets.

 


EUMOS (Didier Biau)
Pressé par le temps je n’ai pas pu voir toute cette série.
Eumo blanc : Un seul stam, des agates avec des stries assez courtes et fines.. En individuel, il y avait des agates à stries fines et d’autres à stries plus larges. Le champion (Charles Reppelini) a un dessin trop large mais il est bon par ailleurs.
Eumo jaune : En stam, les champions sont des noirs intensifs fort corrects (Charles Reppelini). En individuel, le champion est un agate intensif avec une belle élégance, des stries assez fines et courtes. Un bel oiseau. Le second est un noir intensif avec un dessin trop en virgule (trou dans le dos) mais correct pour le reste. Le troisième est un agate au dessin court et avec une belle élégance. Bonne progression dans cette série d’oiseaux.
Eumo rouge : Un stam, des noirs assez disparates (Charles Reppelini). En individuel, la prime va aux intensifs. Trois sujets de qualité du même éleveur espagnol qui avait acquis les reproducteurs l’année dernière en France. Comme quoi l(‘eumo est bien un point fort de notre élevage national.
Eumo jaune mosaïque : En stam, les championnes (Antoine Villanueva) ont une striation très noire ce qui pose des problèmes de typicité. En individuel, le trio de tête est français. Les sujets primés sont les oiseaux à striation assez marquée (Bernard Desaegher, Jean-Paul Glémet).
Eumo rouge mosaïque : Le stam champion (Michel Darrigues) est formé de femelles agates avec une bonne blancheur en interstrie et une bonne catégorie mosaïque. Les mâles troisièmes (Jean-Paul Glémet) ont aussi une striation fine mais le stam manque d’harmonie. En individuel, ce sont des femelles qui se classent. La différence se faisant sur la blancheur de l’interstrie. La championne (Michel Darrigues) a en plus une très bonne forme. La troisième (Jean-Paul Glémet) a des stries fines et nettes dans le manteau mais manque un peu de dessin de tête. A noter que tous ces oiseaux sont parfaitement typiques : œil rouge, strie fine et intertsrie lumineuse et maintenant la catégorie mosaïque n’est plus fautive. Quels progrès !

 
 
 
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