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MELANINES CLASSIQUES (Didier
Biau)
Classique blanc :
En stam, les champions sont des noirs avec une striation bien longitudinale
et très peu de phaéo. Ce sont des sujets bien élégants,
de bons oiseaux avec une bonne oxydation des pattes. Le stam deuxième
(pas trouvé dans les rangées). En troisième des agates
avec un manque de dessin de tête typique (frontal, zone sourcillière),
des oiseaux avec une bonne noirceur des stries et une forte réduction
du brun. En individuel, le champion est un agate avec les mêmes remarques
concernant le dessin de tête, les stries du dos sont un peu trop
larges. En second une femelle brune très enrobée et avec
quasiment pas de striation. C’est surprenant avec le nouveau standard international.
En troisième encore un agate avec peu de frontal mais le dessin
est bon. Le plumage est bien serré. A noter je le répète
sur tous ces agates le manque de typicité du dessin de tête,
on a des oiseaux bien noirs mais.....
Classique jaune :
En stam, les champions sont des noirs intensifs avec une striation large
et bien continue. Mais cette mélanisation donne moins de cagoule
noire sur la tête que chez les oiseaux à strie plus fine et
aussi entre les pattes cela fait moins vert. Les seconds sont des agates
intensifs avec un dessin bien fin mais le front n’est pas éclairci
(toujours ce manque de typicité). Bon lipochrome. Les troisièmes
sont aussi des noirs avec un dessin assez large et continu mais manque
de cagoule et frontal éclairé et il reste un peu de brun.
En individuel,, l’agate champion a une bonne typicité avec un dessin
de tête bon. Les stries sont bien marquées, c’est un bon oiseau.
Le second est un isabelle intensif avec un bon dessin : stries courtes
et alignées. Les rémiges sont bien beiges et il y a un léger
dessin de tête visible. Le troisième est un noir intensif
avec une bonne cagoule, un peu de bavette dépigmentée sous
le bec mais le bas-ventre est bien vert. Les stries sont assez bonnes,
d’une largeur moyenne : c’est un bon sujet.
Classique rouge :
En stam, les champions sont des isabelles schimmels avec un bon type mélanique
et une bonne structure. Ce sont de beaux oiseaux. Les seconds sont des
noirs intensifs avec une très bonne structure. La cagoule est bien
visible mais les stries sont plus fines et trop courtes pour le standard
demandé maintenant mais ce sont des oiseaux très noirs. Les
troisièmes sont des bruns intensifs, les stries pourraient être
un peu plus larges et longues mais il y a un très bon lipo et une
très bonne tonalité des stries, la mélanine arrive
bien au ras du bec. Ce sont de bons oiseaux. En individuel, le champion
est un isabelle intensif avec un bon lipochrome, des stries assez fines
et une bonne structure. C’est un bel oiseau même si les rémiges
sont un peu trop grises. Le second est un agate intensif avec des moustaches
bien marquées, le dessin est assez fin mais les stries partent au
ras du bec ce qui n’est pas normal chez un agate. Le troisième est
un noir intensif avec les stries larges et continues mais début
de disparition de la cagoule noire et entre les pattes le rouge s’éclaircit
ce qui est la preuve d’un manque de mélanisation.
Classique jaune mosaïque
: En stam, les champions sont des mâles bruns avec une striation
très présente et assez large. Ce sont de très bons
oiseaux au plumage serré et avec une excellente tonalité
brune des stries. Les seconds sont des mâles agates avec des têtes
pincées et de la strie trop larges et un manque d’harmonie dans
le stam. En troisième, des femelles agates avec une très
forte striation et un dessin manquant de netteté. En individuel,
le champion est un noir avec très bonnes structure et catégorie
mosaïque. Le dessin mélanique est un peu trop interrompu mais
la réduction du brun est très bonne. Le second est une femelle
agate (Didier Biau) avec une très
bonne absence de brun et une bonne striation en poitrine. La strie est
un peu trop large. Le femelle agate troisième est dans le même
style. A noter que presque tous ces agates exposés avaient une striation
trop large.
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PASTELS (Stéphane Vansteelant)
Pastel blanc : En
stam, le titre va à des ailes grises avec un très bon gris
et un très bon dessin mais deux sujets manquent de lunules sur la
tête. Ce sont des oiseaux assez lourds. Les secondes sont des brunes
avec une mélanine bien étalée. Ce sont des sujets
de grande taille. Les troisièmes sont aussi des ailes grises avec
une très bonne oxydation. Les lunules sont un peu plus floues. En
individuel, le champion est un agate avec des stries très grises
et très fines. En deuxième un ailes grises avec de superbes
lunules sur le dos. A noter un léger voile de phaéo. En troisième
un isabelle avec peu de qualité.
Pastel jaune : En
stam, les premiers sont des ailes grises schimmels avec une mélanine
très foncée. Ce sont des oiseaux ronds et avec une très
bonne réduction de la phaéo. Les seconds sont des ailes grises
intensifs de petite structure mais très oxydés. Toutefois
peu de lunules dans le dos. Les troisièmes sont des femelles brunes
ivoires, ce sont de bons oiseaux mais l’enrobage n’est pas toujours complet
et le lipo est un peu discret. En individuel, le champion est un agate
jaune ivoire intensif : très bel oiseau avec un dessin fin et très
bien réparti dans la typicité des agates. En second un mâle
brun intensif et en troisième un ailes grises avec peu de lunules
nettes mais une très bonne oxydation des pattes.
Pastel rouge : En
stam, les champions sont des ailes grises intensifs avec un dessin bien
apparent dans le dos et une belle barre grise dans les ailes. Les seconds
sont aussi des ailes grises intensifs avec une très bonne oxydation
mais peu de dessin. Problème de ces oiseaux : pas assez de noir
en bout de rémiges. Les troisièmes sont des ailes grises
schimmel avec un dessin plutôt formé de barrres que de lunules.
En individuel, le champion est un ailes grises ivoire intensif avec plutôt
des stries que des lunules, la barre alaire est peu visible. Le second
est un brun schimmel : bel oiseau, belle prestance et poitrail très
intense. Troisième un brun ivoire schimmel, un oiseau tout enrobé
avec un lipo peu visible.
Pastel jaune mosaïque
: En stam, les champions sont des mâles agates avec des mélanines
très grises, fines et alignées. De bons oiseaux. Les seconds
sont aussi des agates : des oiseaux très noirs, stries plus larges
et floues mais un bon contraste. En troisième des ailes grises avec
un bon dessin des lunules et une belle barre dans l’aile. Bonne oxydation
globale. Deux sujets ont de belles lunules jusque sur la tête. En
individuel, le mâle agate champion est un sujet très noir
et avec des flancs très bien striés. Le lipo est un peu doré.
Deuxième un mâle brun manquant de brun dans le dos et moyen
en mosaïque. Le troisième est absent tout comme le mâle
brun pastel quatrième de notre ami Peuquet porté lui aussi
disparu.
Pastel rouge mosaïque
: En stam, à noter qu’il y avait beaucoup d’agates et évidemment
de deux sortes : des très noirs et des beaucoup plus gris et lumineux.
Les champions sont des mâles bruns (Bernard Desaegher) : de
très bons oiseaux : mélanine soutenue et bien étalée
dans le dos, belle structure et super mosaïque. En second des femelles
ailes grises (Gilbert Attané) avec une bonne structure et
de belles lunules sur le dos et la tête. Très forte réduction
de la phaéo : de bons oiseaux. En troisième, des femelles
agates : des oiseaux avec de la mélanine très grise (bonne
qualité), un dessin un peu trop large mais une belle striation dans
les flancs. A noter qu’il y avait aussi de très bons stams d’ailes
grises. En individuel, champion un mâle agate avec une très
bonne catégorie (masque, poitrine). C’est un petit sujet mais avec
des mélanines fines et grises : bel oiseau. La deuxième est
une femelle agate (Bernard Alberdi) avec une mélanine très
fine et très grise avec en plus une très bonne catégorie
mosaïque. Très bon oiseau aussi. En troisième, un mâle
brun avec un grand masque bien rond. Toutefois un collier trop gris et
du lipo visible dans le dos.
OPALES (Stéphane Vansteelant)
Opale blanc : Très
peu de noirs, une majorité d’agates et quelques bruns. A noter dans
les agates, toujours deux types de mélanines : des très bleus
mais à stries larges et des plus gris à stries bien fines.
En stam les champions sont des agates très bleus mais avec des stries
larges (en bâtons). Les seconds sont des bruns : un stam très
harmonieux et avec une bonne striation. En troisième des agates
assez semblables aux champions. Ces stams d’agates avaient une bonne striation
des flancs. En individuel, le champion est un agate au dessin fin, un oiseau
très lumineux avec un fond très blanc. Le second est un
brun (André Duclos) de petite taille mais avec un plumage
très serré et un excellent dessin dans le dos. C’est un très
bon oiseau. Le troisième est un agate avec la strie un peu plus
large que le champion.
Opale jaune : En
stam, les champions sont des agates ivoire schimmel avec de la mélanine
très peu visible, floue et manquant de bleuté. Les seconds
sont des agates ivoires intensifs assez filiformes et petits mais avec
une striation très fine mais bien sur la tête et le dos. Les
flancs sont un peu légers mais bonne luminosité chez ces
oiseaux. Les troisièmes sont des agates jaunes intensifs bien citrons
mais il y a un manque d ‘homogénéité dans ce stam
(en lipo mais aussi en mélanine avec des sujets trop noirs dans
le plumage et même marqués aux ongles). En individuel, le
champion est un agate intensif avec une belle prestance. Le dessin est
un peu diffus et manque de bleuté mais il y a un bon dessin des
flancs. L’agate second a le lipo jaune très clair, peu de mélanine
et le dessin de tête absent. Le troisième est un agate ivoire
intensif (Pierre Vantours) un peu
lourd en plume mais avec un très bon dessin de tête. Cet oiseau
me semble meilleur que les deux précédents mais il a le bec
un peu flambé ce qui lui coûte le titre.
Opale rouge : En
stam, rien de bon. Aucun prix attribué. En individuel, le champion
est un agate intensif : un oiseau très élégant mais
manquant un peu de luminosité et le dessin est trop discret. Le
second est aussi un agate : petit oiseau au dessin peu marqué. Le
troisième est un noir intensif : c’est un très petit oiseau
mais avec un très bon plumage très serré et une très
bonne oxydation des pattes.
Opale jaune mosaïque :
Là par contre c’est une très grosse série avec beaucoup
d’oiseaux de qualité aussi bien en agate qu’en brun et même
en noirs. En stam, le titre va à des femelles brunes (Didier
Biau) avec un dessin bien marqué et une bonne catégorie
mosaïque. Un stam très harmonieux formé de sujets de
grande qualité. Les seconds sont des mâles bruns avec une
mélanine plutôt bleutée et un dessin pas assez net.
Ces oiseaux sont de très belle taille et très élégants.
La catégorie mosaïque n’est pas parfaite sur deux sujets. En
troisième des femelles brunes : des oiseaux clairs et avec un dessin
pas assez présent, bonne catégorie mosaïque. Ce sont
de petits oiseaux au plumage très serré. A noter qu’en stam
il n’y a eu que des bruns de primés. En individuel, la championne
est une brune (Didier Biau) : un excellent
sujet avec des mélanines bien marquées sur le dos. En second,
une femelle noire (Denis Truchi)
: un sujet de bonne taille et avec un très bon dessin strié
notamment en poitrine. En troisième, encore une noire française
(Didier Biau) de qualité : bonne
oxydation en bec et pattes, dessin aligné, absence de phaéo.
Opale rouge mosaïque
: Cette année il n’y avait presque des agates en compétition,
quasiment pas de noirs et le niveau des bruns (que des mâles, absence
des femelles) est assez faible. En stam, les champions sont des femelles
agates avec des mélanines bien alignées et bien grises. Belle
prestance. En second, encore des femelles agates (Michel Aurite)
: de grands sujets, de belle prestance mais avec une striation large et
il y a un léger voile de phaéo. Pour le reste, ces oiseaux
sont très bons. En troisième, des mâles agates (Jean-Paul
Glémet) avec des stries bleutées et fines et des
masques bien rouges. Toutefois manque global d’harmonie entre ces oiseaux.
En individuel, le champion est un mâle agate : un petit oiseau avec
un petit masque mais avec des mélanines très fines et bleues.
En deuxième une femelle agate (Aldo Cosenza) avec un bon
contraste, la mélanine est un peu diffuse. Ce sujet a un très
bon lipochrome et très bonne catégorie. En troisième
un mâle brun avec un très bon masque. Un bon patron mosaïque
malgré une aile colorée. La mélanine est plutôt
du type bleuté mais c’est globalement un bon oiseau. Remarquée
aussi la femelle agate classée quatrième (Jean-Paul
Glémet) qui avait une très grande luminosité
avec une striation fine très nette et présente même
sur la tête : le bout du bec flammé l’a sans doute privée
du titre.
SATINES (Didier Biau)
Satiné blanc
: En stam, les vainqueurs sont des oiseaux remarquables avec une très
bonne blancheur et des stries fines et quand même un dessin de tête
bien net. C’était vraiment excellent et cela n’a rien à voir
avec la mélanine des sujets primés en individuel. Les seconds
sont des oiseaux élégants avec un dessin fin juste un peu
plus dur que sur les champions. Ce sont aussi de bons oiseaux. Les troisièmes
ont les stries plus larges et un manque de blancheur. En individuel, le
champion est un oiseau lourd avec le dessin long et large. Surprenant pour
un satiné champion. Le second a un dessin très dur et large
mais un joli dessin de tête. Le troisième a l’interstrie très
blanche et le dessin moins large. C’est un bon oiseau.
Satiné jaune
: Le niveau est bon, nettement supérieur aux satinés jaunes
de l’an dernier à Pescara. Beaucoup de sujets avec un bon dessin
de tête, des stries fines et en plus avec une bonne structure. En
stam, les champions sont des ivoires : de bons sujets à stries fines.
C’est un bon stam même si un sujet manque de dessin de tête.
Les seconds sont aussi des ivoires avec un dessin assez fin et bien net.
Ces oiseaux sont moins élégants que les champions et le plumage
est un peu plus long. Les troisièmes ont un dessin très très
fin mais la plume semble longue. En individuel, le champion est un ivoire
à stries fines, belle structure et bon plumage. Le second a aussi
un bon lipo et des stries très fines mais avec un dessin de tête
très visible. Le troisième est aussi un sujet de qualité
avec une striation toutefois un peu plus large.
Satiné rouge
: En stam, pas de champion. Les deuxièmes sont des schimmels avec
un dessin flou et trop de schimmel sur les oiseaux. Il semble y avoir des
mâles et des femelles. Ce n’est pas du super. Les troisièmes
ont un dessin flou aussi. Le niveau est encore moins bon. En individuel,
le champion est un ivoire schimmel avec la strie trop large et un peu de
collier. Le second est un ivoire intensif avec un dessin pas assez net
notamment à la tête. Le troisième est un ivoire schimmel
avec le dessin bien net et un bon plumage.
Satiné jaune mosaïque
: En stam , les championnes sont un peu disparates mais il y a deux sujets
avec une très bonne finesse de stries et un bon dessin de tête,
ensuite un sujet a le dessin plus flou et l’autre est moins bonne. Les
secondes ont une bonne élégance et une bonne tenue du plumage
mais le dessin mélanique manque de netteté. Les troisièmes
ont le dessin un peu dur mais une bonne netteté du dessin de tête.
Ce stam manque d’homogénéité et la structure est plus
légère que sur les deux stams précédents. En
individuel, la championne est un bon oiseau : tout est bon sauf la striation
qui pourrait être plus fine. La seconde a la strien encore plus large
et le dessin de tête pas très net. La troisième a le
dessin trop large et trop dur. Le reste est bon.
Satiné rouge mosaïque
: En stam, le titre va à des mâles (Jean-Paul
Glémet) : de bons oiseaux, des stries assez fines et une
bonne catégorie mosaïque surtout sur un sujet avec un masque
très soutenu. Ensuite viennent des femelles manquant d’harmonie.
Il y a toutefois dans ce stam une excellente femelle, les autres ont le
dessin plus large. En troisième encore des femelles de qualité
: bonne harmonie et bonne blancheur, toutefois un sujet avait quasiment
toute la queue en repousse. En individuel, la championne est d’un bon niveau
avec un bon dessin de tête et une striation assez fine. La seconde
a des stries plus larges, un manque de netteté et le mosaïque
déborde un peu. La troisième est très blanche dans
l’interstrie, a un bon dessin de tête et des stries fines. C’est
un très bon oiseau.
TOPAZES (Stéphane Vansteelant)
Topaze blanc : Tous
les sujets sont des agates. En stam, les champions sont des dominants :
mélanines fines et bien alignées, un léger voile brun
et de bonne taille. Les seconds sont des récessifs de bonne qualité
: bon contraste, front bien éclairci. Il y avait dans ce stam un
sujet d’excellente qualité. Les troisièmes ont une forme
plus fautive (pointus) mais ils sont très noirs. Le dessin est encore
un peu flou. Ce sont aussi de bons oiseaux. En individuel, le champion
de Michel Darrigues est un dominant : un petit oiseau mais avec
des stries fines très noires ressortant bien sur le fond blanc.
Le second est un récessif : un oiseau plus grand mais avec un léger
voile de phaéo. Le troisième est un sujet très marqué
mais présentant encore un peu de phaéo.
Topaze jaune : Pas
de stam. En individuel, les sujets primés sont officiellement des
schimmels mais au vu de ces oiseaux il s’agit plutôt de mâles
mosaïques avec de stries larges. Sans doute des oiseaux de travail
obtenus par des croisements entre fond blanc et mosaïques.
Topaze rouge : En
stam, les champions sont des ivoires intensifs avec de la mélanine
plutôt beige foncée que noire. Les seconds sont des rouges
intensifs avec des stries très fines mais ce sont de petits oiseaux.
En individuel, le champion est un ivoire intensif avec de la mélanine
typique et un dessin assez noir. Il y a un léger voile de givrage.
Le second est un ivoire schimmel avec un dessin presque invisible.
Topaze jaune mosaïque
: Il y avait un très bon niveau global dans cette série qui
est en plein développement. En stam, les championnes (René
Guillot) ont une mélanine très noire mais un dessin trop
flou et diffus. Bonne striation des flancs. Les femelles secondes ont une
structure bien ronde, une absence de phaéo : des oiseaux très
intéressants. Les mâles troisièmes (René
Guillot) sont des oiseaux de fort gabarit, les stries sont larges et
diffuses mais bien noires. Ces oiseaux ont une très bonne catégorie
mosaïque et un lipo bien citrin. En individuel, la championne (René
Guillot) a des mélanines bien visibles et une bonne catégorie.
Bon oiseau. La femelle deuxième est plus lourde en plume, les mélanines
sont plus fines. Sujet de belle taille mais qui a un léger voile
de phaéo. La troisième a un bon plumage serré mais
trop de phaéo.
Topaze rouge mosaïque
: En stam, les championnes sont de petits oiseaux mais avec une très
bonne mélanine. Il y avait un sujet de très haut niveau dans
ce stam. Le dessin est très noir, l’interstrie est encore un peu
patinée. Les secondes ont une taille supérieure, une bonne
mélanine bien foncée mais des incrustations trop visibles
dans les rémiges. Les femelles troisièmes (Jean-Paul
Glémet) ont des mélanines plus larges et d’un noir
pas assez soutenu. A noter que les stams de mâles exposés
sont d’une qualité nettement inférieure aux femelles. En
individuel, la championne a des mélanines bien alignées,
un peu de phaéo mais malgré cela un très bon contraste.
C’est un oiseau bien rond et avec une bonne catégorie. En second
on trouve pour la première fois dans un mondial un noir. Ce sujet
français (Michel Darrigues) est un excellent oiseau : striation
très sombre, assez large et parfaitement longue. Interstrie sans
phaéo et en plus bonne catégorie mosaïque. Un sujet
tellement beau que quelqu’un l’a fait disparaître au moment du décagement.
La femelle agate troisième est très noire mais a peu de contraste.
Les mélanines sont fines mais mal alignées, le lipo pas assez
soutenu. A noter qu’en individuel il y avait beaucoup de très bons
sujets.
EUMOS (Didier Biau)
Pressé par le temps je n’ai pas pu voir toute cette série.
Eumo blanc : Un seul
stam, des agates avec des stries assez courtes et fines.. En individuel,
il y avait des agates à stries fines et d’autres à stries
plus larges. Le champion (Charles Reppelini) a un dessin trop large
mais il est bon par ailleurs.
Eumo jaune : En stam,
les champions sont des noirs intensifs fort corrects (Charles Reppelini).
En individuel, le champion est un agate intensif avec une belle élégance,
des stries assez fines et courtes. Un bel oiseau. Le second est un noir
intensif avec un dessin trop en virgule (trou dans le dos) mais correct
pour le reste. Le troisième est un agate au dessin court et avec
une belle élégance. Bonne progression dans cette série
d’oiseaux.
Eumo rouge : Un stam,
des noirs assez disparates (Charles Reppelini). En individuel, la
prime va aux intensifs. Trois sujets de qualité du même éleveur
espagnol qui avait acquis les reproducteurs l’année dernière
en France. Comme quoi l(‘eumo est bien un point fort de notre élevage
national.
Eumo jaune mosaïque :
En stam, les championnes (Antoine Villanueva) ont une striation
très noire ce qui pose des problèmes de typicité.
En individuel, le trio de tête est français. Les sujets primés
sont les oiseaux à striation assez marquée (Bernard Desaegher,
Jean-Paul Glémet).
Eumo rouge mosaïque
: Le stam champion (Michel Darrigues) est formé de femelles
agates avec une bonne blancheur en interstrie et une bonne catégorie
mosaïque. Les mâles troisièmes (Jean-Paul
Glémet) ont aussi une striation fine mais le stam manque
d’harmonie. En individuel, ce sont des femelles qui se classent. La différence
se faisant sur la blancheur de l’interstrie. La championne (Michel Darrigues)
a en plus une très bonne forme. La troisième (Jean-Paul
Glémet) a des stries fines et nettes dans le manteau mais
manque un peu de dessin de tête. A noter que tous ces oiseaux sont
parfaitement typiques : œil rouge, strie fine et intertsrie lumineuse et
maintenant la catégorie mosaïque n’est plus fautive. Quels
progrès !
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