En 1969 je commençais mes stages d'élève-juge "canaris de couleur" pour obtenir en Décembre 1972 à Orléans mon diplôme de juge. Un certain Paul Meunier faisait partie du jury. Je devenais ainsi à 27 ans le plus jeune juge de la Commission...... comme le temps passe.
En 1978 je fus nommé juge O.M.J. Je considère cette fonction comme un honneur. Certes c'est une reconnaissance d'un certain savoir mais cela nous investit d'une mission importante auprès des confrères étrangers. Nous avanos parmi eux l'occasion de faire connaître à tous notre philosophie des standards et des jugements. Croyez bien que nous sommes souvent très écoutés.
A titre personnel j'ai toujours tenté, parfois (mais pas toujours) avec succés d'imposer une certaine idée des jugements que  schématiquement je pourrais énoncer ainsi:
 

le jugement de l'oeil humain est subjectif. le jugement de l'oiseau est une référence constante à un standard, à des critères. toutes les rubriques d'une feuille de jugement sont dignes d'intérêt même si elles n'ont pas la même valeur de notation. savoir reconnaitre l'oiseau quasiparfait et le noter en conséquence en n'ayant pas peur de franchir cette satanée barrière des 90 points. A contrario, quand le cas se présente, savoir dire aussi à l'éleveur qu'il présente un oiseau sans avenir dans son élevage. Ne jamais se moquer d'un éleveur: chacun, à son niveau de connaissances, fait pour le mieux dans son petit monde. Enfin, un juge est comme un professeur. Il ne pourra pas enseigner ce qu'il ignore. Morale de l'histoire, il ne doit rien ignorer!

 

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