Portrait d'éleveur

 Bienvenue chez Francis Faure


 

1 rue Noblemaire (cité SNCF)
06600 Antibes
Tél-Fax : 04.93.33.97.15

  Élevage amateur de canaris couleurs

1. Le début d'une passion
2. L'aventure de la coloration des canaris rouges
3. Mon parcours d'éleveur
4. Mon parcours de juge
5. Mon parcours de responsable administratif

 
 

Né en 1945 en Périgord, je peux dire ainsi que c'est parmi les oiseaux de la campagne que j'ai vécu mes premières années. Des champs à la cage il n'y a qu'un pas que mon père franchit en me transformant un vieux garde-manger en cage à oiseaux que quelques canaris panachés vinrent occuper.
Ceci dura jusqu'à mes 15 ans, lorsqu'un jour, visitant un confrère menuisier de mon père, je découvris chez lui des oiseaux bizarres: des canaris oranges, lumineux, sans taches noires. Quel choc! J'ignorais que cela puisse exister et c'est comme ça que mes premières économies furent englouties dans des achats de canaris "rouges", de cages d'élevage, de cotisations, de bagues ....
 
 
 

C'est en 1965 que je débutais sérieusement l'élevage de canaris lipochromes rouges et ivoires. C'était pire que la conquête de l'Ouest: il fallait trouver de bons reproducteurs, ce ne fut pas trop difficile. Le plus malaisé, c'était la coloration. De la centrifugeuse pour jus de carotte à la cantaxanthine, tout ne s'est pas fait simplement. La découverte du Nécaréco (produit italien) fut historique. Les copains de l'époque m'avaient investi d'une mission de première importance. Jence cheminot, je voyageais gratuitement. J'étais donc devenu "passeur" du produit dans le sens Italie - France au nez et à la barbe des douaniers qui ne toléraient pas grand-chose à cette époque.
Après ce furent les petits flacons de pâtée à base de carotène à mélanger dans un litre d'huile. Puis arrivèrent les poudres colorantes que l'on connait encore actuellement sur le marché. 


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