Bienvenue chez Francis Faure
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Élevage amateur de canaris couleurs
1. Le début d'une passion
2. L'aventure de la coloration des canaris rouges 3. Mon parcours d'éleveur 4. Mon parcours de juge 5. Mon parcours de responsable administratif |
Né en 1945 en Périgord, je peux dire ainsi
que c'est parmi les oiseaux de la campagne que j'ai vécu mes premières
années. Des champs à la cage il n'y a qu'un pas que mon père
franchit en me transformant un vieux garde-manger en cage à oiseaux
que quelques canaris panachés vinrent occuper.
Ceci dura jusqu'à mes 15 ans, lorsqu'un jour,
visitant un confrère menuisier de mon père, je découvris
chez lui des oiseaux bizarres: des canaris oranges, lumineux, sans taches
noires. Quel choc! J'ignorais que cela puisse exister et c'est comme ça
que mes premières économies furent englouties dans des achats
de canaris "rouges", de cages d'élevage, de cotisations, de bagues
....
C'est en 1965 que je débutais sérieusement
l'élevage de canaris lipochromes rouges et ivoires. C'était
pire que la conquête de l'Ouest: il fallait trouver de bons reproducteurs,
ce ne fut pas trop difficile. Le plus malaisé, c'était la
coloration. De la centrifugeuse pour jus de carotte à la cantaxanthine,
tout ne s'est pas fait simplement. La découverte du Nécaréco
(produit
italien) fut historique. Les copains de l'époque m'avaient investi
d'une mission de première importance. Jence cheminot, je voyageais
gratuitement. J'étais donc devenu "passeur" du produit dans le sens
Italie - France au nez et à la barbe des douaniers qui ne toléraient
pas grand-chose à cette époque.
Après ce furent les petits flacons de pâtée
à base de carotène à mélanger dans un litre
d'huile. Puis arrivèrent les poudres colorantes que l'on connait
encore actuellement sur le marché.