Graines BEYERS
Champion Canary Club
 
Le colloque international
de Bordeaux 1999
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Le compte-rendu d'organisation 
L'atelier topaze -eumo 
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L'atelier phaéos 
Les photos
Atelier classiques oxydés
(animateur Francis Lemoine)
Les documents de travail (standards) 
Le compte-rendu
Documents de travail : les différentes versions des standards + une vingtaine d’oiseaux + photos papier
(faute de temps la vidéo et les photos numériques n’ont pas été utilisées)

Généralités
Standard O.M.J. (version 1991)
Ils présentent une expression maximum de l’eumélanine qui occupe l’axe central des tectrices pratiquement sur toute la longueur de celles-ci. Les stries seront bien marquées. Les grandes plumes (épaules, rectrices et rémiges) sont fortement eumélanisées à l’exception d’un fin liseré qui présente la couleur de fond lipochromique. Le lipochrome sera lumineux et réparti uniformément (mais en rapport avec la catégorie du sujet). L’oiseau ne devra pas présenter de zones claires.
Standard français C.N.J.F. (version 1992)
Les oxydés montrent des stries bien marquées.

Standards du noir :
Standard O.M.J. (version 1991)
L’oxydation du noir doit se manifester au maximum sur le plumage, les pattes, les ongles et le bec. Le dos, les flancs et la tête présentent des stries noires bien marquées se détachant sur un fond très oxydé dépourvu de brun.
Standard français C.N.J.F. (version 1992)
Ces oiseaux présentent la seule mélanine noire dans son expression maximale. Les stries devront être noires sur un fond oxydé dépourvu de brun. Les stries seront fines chez l’intensif, un peu moins chez les autres. La mélanine occupe l’axe central des tectrices sur pratiquement toute la longueur de celles-ci, le dessin strié sera longitudinal et continu depuis le haut du dos : les stries seront donc nettement visibles sur le dos et les flancs. Les grandes plumes (épaules, rémiges et rectrices) seront fortement mélanisées de noir à l’exception d’un fin liseré qui présente la couleur de fond lipochromique. Le pigment brun sera totalement absent. L’oxydation du plumage devra être visible depuis le bec (la tête apparaissant bien sombre) jusqu’au croupion et au bas-ventre. Le bec, les pattes et les ongles seront unicolores et d’un noir le plus foncé possible.
 Très bon Sujet correspondant au standard. Note : 20 sur 30.
 Bon Bonne oxydation du plumage, absence de brun, oxydation un peu moins forte du bec et des pattes. Présence légère de brun chez le schimmel, le fond blanc et la femelle mosaïque.
Note de 28 sur 30.
 Moyen La note de 25 à 27 sera adaptée au degré d’imperfection.
Manque de mélanine à la tête (front éclairci ou bavette claire). Présence de plus en plus importante de brun dans l’interstrie et dans les rémiges. Oxydation de moins en moins forte du bec et des pattes. Manque de stries aux flancs.
 Mauvais Application du système pénalisant.
Manteau envahi par le brun. Stries brunâtres au lieu de noires. Oxydation insuffisante du bec et des pattes. Tendance au type agate.
Compléments au standard C.N.J.F. (octobre 1998)
Ces oiseaux présentent la seule mélanine noire dans son expression maximale. Les stries devront être noires sur un fond oxydé dépourvu de brun. De même que pour les oiseaux schimmels, mosaïques et à fond blanc, les stries resteront évidentes mais moins larges chez les intensifs. La mélanine occupe l’axe central des tectrices sur pratiquement toute la longueur de celles-ci, le dessin strié sera longitudinal et continu depuis le haut du dos : les stries seront donc nettement visibles sur le dos et les flancs. Les grandes plumes (épaules, rémiges et rectrices) seront fortement mélanisées de noir à l’exception d’un fin liseré qui présente la couleur de fond lipochromique. Le pigment brun sera totalement absent. L’oxydation du plumage devra être visible depuis le bec (la tête apparaissant bien sombre) jusqu’au croupion et au bas-ventre. Le bec, les pattes et les ongles seront unicolores et d’un noir le plus foncé possible.
Les critères de pénalisation sont inchangés.

Standards du brun :
Standard O.M.J. (version 1991)
L’oxydation du brun doit se manifester au maximum sur le plumage. Les pattes, les ongles et le bec seront de couleur légèrement brunâtre. Le dos, les flancs et la tête présentent des stries brunes bien marquées se détachant sur un fond très oxydé.
Standard français C.N.J.F. (version 1992)
Ces oiseaux présentent une expression maximale de la seule mélanine brune avec disparition de la mélanine noire. Les stries devront être brunes foncées et se détacher sur un fond très oxydé de tonalité brune. Les stries seront présentes sur le dos, les flancs et en plus sur la tête des mosaïques. Les stries seront fines chez l’intensif, un peu moins chez les autres. La mélanine occupe l’axe central des tectrices sur pratiquement toute la longueur de celles-ci, le dessin strié sera longitudinal et continu depuis le haut du dos. Les rémiges et rectrices seront fortement mélanisées, d’une tonalité en harmonie avec les stries il ne subsistera qu’un fin liseré présentant la couleur de fond lipochromique. L’enrobage du corps par la mélanine partira du bec et sera le plus complet possible en fonction de la présence ou non du pigment lipochromique (variété et catégorie). Le bec, les pattes et les ongles seront unicolores et de couleur chair
Nota : chez le schimmel, l’enrobage devra toutefois laisser apparaître le lipochrome. Si l’enrobage est trop important, la note en mélanine ne sera pas modifiée mais il pourra y avoir pénalisation dans la rubrique catégorie..
 Très bon Sujet correspondant au standard. Note : 20 sur 30.
 Bon Dessin strié satisfaisant mais tonalité d’ensemble un peu moins oxydée ou avec éclaircissement en poitrine.
 Tonalité bien oxydée avec striation présente mais pas assez nette ou trop discontinue dans le dos.
Note de 28 sur 30.
 Moyen La note de 25 à 27 sera adaptée au degré d’imperfection.
Striation trop large. Eclaircissement de certaines parties du corps : poitrine, front, gorge (pénalisation en fonction de l’éclaircissement). Perte du dessin des flancs. Striation nette mais sur fond peu oxydé. Disparition progressive des stries.
 Mauvais Application du système pénalisant.
Tonalité trop claire du fond avec aspect grisâtre tendant au type agate. Etalement total de la mélanine avec disparition du dessin du dos et des flancs tendant au type brun pastel.
Compléments au standard C.N.J.F. (octobre 1998)
Ces oiseaux présentent une expression maximale de la seule mélanine brune avec disparition de la mélanine noire. Les stries devront être brunes foncées et se détacher sur un fond de tonalité brune. Les stries seront présentes sur le dos, les flancs et en plus sur la tête des mosaïques. De même que pour les oiseaux schimmels, mosaïques et à fond blanc, les stries resteront évidentes mais moins larges chez les intensifs. La mélanine occupe l’axe central des tectrices sur pratiquement toute la longueur de celles-ci, le dessin strié sera longitudinal et continu depuis le haut du dos. Les rémiges et rectrices seront fortement mélanisées, d’une tonalité en harmonie avec les stries, il ne subsistera qu’un fin liseré présentant la couleur de fond lipochromique. La tonalité brune partira du bec et sera le plus complet possible en fonction de la présence ou non du pigment lipochromique (variété et catégorie). Le bec, les pattes et les ongles seront unicolores et de couleur brunâtre.
Nota : chez le schimmel, la tonalité brune devra toutefois laisser apparaître le lipochrome. Si l’enrobage est trop important, le lipochrome ne se manifestant pratiquement plus, il y aura pénalisation dans la rubrique catégorie..
 Très bon Sujet correspondant au standard. Note : 20 sur 30.
 Bon Dessin strié et tonalité brune satisfaisants mais avec éclaircissement en poitrine.
 Striation présente mais pas assez nette ou trop discontinue dans le dos.
Note de 28 sur 30.
 Moyen La note de 25 à 27 sera adaptée au degré d’imperfection.
Striation trop large. Eclaircissement de certaines parties du corps : poitrine, front, gorge (pénalisation en fonction de l’éclaircissement). Perte du dessin des flancs. Disparition progressive des stries.
 Mauvais Application du système pénalisant.
Tonalité trop claire du fond avec aspect grisâtre tendant au type agate. Etalement total de la mélanine avec disparition du dessin du dos et des flancs tendant au type brun pastel.

Commentaires des secrétaires d’équipe :
Equipe n°1 :secrétaire Didier Biau
Etant occupé à l’atelier topaze-eumo, je n’ai pas assisté au débat. Toutefois je tiens à exprimer le fruit de mes réflexions sur ce sujet. Pour ma part, la nouvelle tendance belge me ravit. En effet, le dessin trop fin ou au contraire trop large n’est pas bon. Une juste moyenne est nécessaire : strie suffisamment longue et moyennement large, sans réduction du nombre de stries dorsales. Cela doit donner l’impression de rayures dorsales. Un noir ou un brun doit avoir autant de stries (ou traits continus) qu’un agate ou un isabelle. Avec 4 ou 5 traits seulement, nous ne pouvons obtenir que des caricatures. Ne perdons pas de vue qu’en théorie les uns sont les dilués des autres. Hormis la strie plus ou moins longue et large suivant le type, la seule différence demeure dans l’interstrie plus ou moins large. J’ai l’impression de faire une Lapalissade, et pourtant ! ! ! Je suis personnellement allergique à cette structure de plume très large qui dégénère tôt ou tard à l’écaille de dépigmentation.
Equipe n°2 :secrétaire Patrice Dubes
Nous avons rappelé les caractéristiques de ces oiseaux. Certaines ne sont pas nouvelles comme par exemple le fait que les noirs présentent la seule mélanine noire et dans son expression maximum. Mais pour les stries il y a maintenant une différence notable de conception. Elles seront larges chez les schimmels, les mosaïques et les fond blanc. Elles seront moins larges chez les intensifs. L’oxydation du plumage doit être visible depuis le bec jusqu’au croupion et au bas-ventre. Pour les bruns, les stries devront nettement se détacher sur un fond de tonalité brune. La largeur des stries sera comme chez les noirs. La tonalité brune partira du bec et sera la plus complète possible en fonction de la présence ou non du pigment lipochromique. Chez ces deux types d’oxydés, la striation doit être longitudinale, bien alignée et continue.
Quelle évolution du standard ! Ces « nouveaux » classiques oxydés sont des oiseaux totalement différents de ceux que nous connaissions, ils ne résultent pas d’une simple évolution des ces derniers. C’est autre chose donc un type de travail différent.
Equipe n°3 :secrétaire Roland Boisard
Rappel du nouveau standard et explication de son évolution. Pour les noirs, oxydation maximale de l’eumélanine noire sans brun. Les pattes et le bec doivent aussi être très noirs. Les stries sur le dos mais aussi les flancs seront plus marquées et plus larges. Les stries sont continues et longues. Francis Lemoine note une très nette évolution dans le type noir. Pour les bruns, eumélanine brune bien marquée. Dessin plus large mais bien aligné, même dessin sur les flancs. Fond de tonalité brune. Chez les intensif et schimmel, le lipochrome doit être présent sur le dos. Chez les fond blanc aussi l’orientation va dans le sens de stries bien visibles sur le dos et les flancs, moins d’enrobage de phaéomélanine. Très nette évolution chez le brun, encore plus importante que chez le noir.

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